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JO PARIS 2024 - Le show Aya Nakamura
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LE CRI DE HAINE INADMISSIBLE DE CAMUS ALI CONTRE G. OLYMPIO !!
((http://www.lynxtogo.info/politique/politique/3787-cest-le-temps-des-elections-gilchrist-olympio-a-un-plan-pour-le-nord-togo-.html)
et
(http://www.pa-lunion.com/Gilchrist-Olympio-Je-suis-d-accord.html)
En guise de critique, Monsieur Ali Camus propose un cri ! Et quel cri ! Un cri épouvantable de haine, un cri qui vous glace de terreur. La colonne vertébrale s’en ressent dangereusement. Et pourquoi donc ? Plutôt pour qui et pour quoi (pour quelle raison).
C’est contre Monsieur G. OLYMPIO que le Sieur Camus Ali pousse ce cri de haine féroce. Il paraît que M. Olympio-fils l’a insulté, lui, ses terres et ses frères et sœurs. Or, à aucun moment notre compatriote G. Olympio n’a fait une telle chose ! Et cela se peut vérifier puisque notre concitoyen (s’il n’est pas un Nago ou anago déguisé en un Bassari) Camus Ali dit que c’est dans l’organe togolais appelé « pa-lunion.com » qu’il a découvert que M. Olympio-fils l’injuriait, lui, ses terres etc. Nous avons lu, de façon studieuse c’est-à-dire avec soulignage et commentaires, l’interview accordée par le président de l’UFC au dit organe, et nous n’avons rien vu de tel : ni le nom de sieur Ali Camus ni le motif pour lequel il pousse son cri de haine contre un homme aussi respectable et estimable que Monsieur G. OLYMPIO. Vous gagnez à lire l’interview. C’est alors que vous découvrirez que sieur Camus Ali n’est pas sérieux, et surtout plein de racisme, de tribalisme et de régionalisme mensongers ! Qu’il ne porte pas M. O.-fils dans son cœur, c’est son problème ; mais qu’il lui prête des pensées impures et malveillantes cela est intolérable.
Monsieur Camus Ali parle de « nord Togo », Monsieur G. Olympio de « nord du Togo ». Ce qui n’est pas la même chose, alors là pas du tout ! Par « nord du Togo », M. Olympio-fils entend les préfectures de « Tone et de « grand Tone », une région terriblement misérable qu’il compare à la région florissante située après Cinkansé c’est-à-dire le Burkina Faso ; il compare aussi ce « nord du Togo »-là aux autres préfectures et régions du Togo, qui, quoique pauvres elles aussi, le sont moins que ces préfectures misérables de ce « nord du Togo » bien circonscrit par lui. Il dit en substance :
«Donc, j’ai fait la conclusion que tout le Togo est pauvre. Si le Centre et le Sud du Togo sont pauvres, c’est la pauvreté absolue dans l’extrême Nord du Togo. »
Notons que ce « Nord » avec « N » majuscule appartient certainement au journaliste qui interviewait M. Olympio-fils et non pas à celui-ci. Car le discours de M. Olympio-fils reste incompatible avec la conception archaïque, régionaliste et tribaliste qu’implique cette notion nauséeuse de « Nord ». Nous sommes catégoriques. Le journaliste de l’organe «pa-lunion.com » végète encore dans la vieille conception d’un Togo partagé entre un « nord-Togo » et un « sud-Togo » antagonistes et hostiles, conception dont il est gravement malade et qu’il veut absolument coller ou transmettre à M. Olympio-fils. Or le fils du Président assassiné se voit en nationaliste (un mot utilisé par lui), et propose, dans son interview, une vison du Togo absolument pure de tout tribalisme et de tout régionalisme. On y sent chez lui une certaine tendresse pour le pays dans sa totalité et un réel attachement pour ce « nord du Togo » où il dit être souvent revenu car il a des amis et la région lui rappelle des souvenirs nostalgiques de grande émotion. Une façon de dire que sa grand-mère, la maman du Grand Président Olympio, est originaire de cette région. Ce que notre frère Folikpo Kofi rappelle dans son intervention à l’article de sieur Camus Ali, mais dans un sens favorable à Camus Ali : ce qui prouve qu’il n’a pas lu « pa-lunion.com » - et dans le cas où il l’aurait lu son intervention serait toujours hostile à M. Olympio-fils, pour des raison obscures. Comme le fera toujours Camus Ali.
Il est donc clair que Camus Ali et G. Olympio ne parlent ni ne traite du même Togo, et le lexique l’illustre parfaitement. Pour Camus Ali, le « Nord Togo » va de Blitta ou Sokodé jusqu’ à Cinkansé ; je veux dire pour Camus Ali et les journalistes ou chroniqueurs de son espèce comme le journaliste de « pa-lunion.com ». Il peut alors jargonner sur son Bassar et autres élucubrations archaïques dont il raffole ! On a affaire à une vision terriblement rétrograde et indigne d’un journaliste moderne ! Anago a sans doute raison de ne voir dans le cri de haine de Camus Ali qu’un torchon, même si le ladre du nagoland fait semblant de ne pas le dire !!!
MAGAV L’IDIOT !!!
L’histoire que je vais relater n’a nullement pour objectif de rire du monsieur qui se cache sous le pseudo de « Magav ». Faute de mieux, je n’ai pu m’empêcher de lui coller une attribution, d’ailleurs sympathique ; d’où le titre.
A la suite du dernier article du Dr IHOU (Dr David IHOU, Faire revivre nos campagnes : Une des clés du développement ! ) il y a eu des échanges passionnés. Comme d’habitude. C’est ainsi que l’échange entre MAGAV et un(e) autre internaute au pseudo énigmatique de KELKUN a retenu mon attention. Certes, les deux se disputaient furieusement et avec de multiples noms d’oiseau – comme d’habitude - sur la valeur des idées du Dr mais ce n’est pas cet aspect des choses qui m’interpella. Ce qui me poussa dans une profonde méditation repose sur une demande bizarre de K. à M. auquel il envoya le syntagme suivant : « Magav : 1+1=** ? ». Ce que je traduis par : « Magav, donne-moi le résultat de 1+1 » ou « Magav, 1+1 égal(ent) combien? », ou autre chose. J’allais répondre mentalement quand un ordre intérieur exigea de me taire et d’attendre la réponse de M. Je fis bien, car celui-ci répondit et livra sa réponse, une réponse qui me troubla profondément. Pour Magav, « 1+1=3 ». Je vous jure, que je transcris textuellement la réponse de sieur M. Voilà, sans vous mentir, ce qui me plongea dans une méditation plutôt métaphysique que mathématique. Je m’explique.
Mathématiquement, 1+1=2. On l’a appris à l’école primaire, peut-être même à la maison avant d’aller à l’école. Cela fait partie des quatre opérations classiques : addition, soustraction, multiplication, et division. Sur ce plan-là, il est clair que M. a tout faux ! C’est indiscutable. Il devrait retourner à l’école primaire non ? Honnêtement, je ne sais pas et je me demande si M. est incapable de trouver la bonne réponse ou il est tout simplement idiot….Je ne sais pas. Il semble plus logique de dire que M. n’a pas donné la bonne réponse au vu de la règle mathématique élémentaire qui veut que 1+1=2.
Même sur le plan de l’algèbre, qu’on aborde dans le secondaire, M. a tout faux là encore. Et c’est à ce niveau que commencent les vraies interrogations, toutes liées au caractère illogique de la valeur que M. donne à 1. En effet, si pour M. « 1+1=3 » cela revient à déclarer que « 1=2 » c’est-à-dire « 3 – 1 ». On a don 1=1 et 1=2 dans la même opération. Absurde, direz-vous ! On navigue en pur illogisme. Mais cela a un nom. En fait, on tombe dès lors dans le non-respect de la règle de non-contradiction qui exige que 1 soit égal à 1. Au plan de l’algèbre et de la philosophie, Magav devrait reprendre la route du collège et du lycée non ? Il a tout faux !
On dira, M. a voulu jouer en répondant absurdement. Je veux bien mais cela m’étonnerait car on peut jouer tout en respectant ce qu’il y a lieu de respecter toujours. A supposer que des jeunes cerveaux consultent les sites d’idées, ils répéteront les mêmes faussetés de M. en toute bonne foi en disant qu’ils les ont apprises sur tel ou tel site. « Magav a dit que 1+1=3…. ».
Magav a-t-il voulu jouer ? Magav est-il simplement un ignorant ? On ne sait pas, mais il semble logique de dire qu’il a des problèmes d’addition mathématique, d’algèbre et de raisonnement. A sa place, je ferais ceci ; bien qu’il soit impossible d’être à la place d’une autre personne.
Je commencerais par raisonner, à haute voix. J’écrierais donc que nous avons tantôt des signes mathématiques et algébriques (+ , =) tantôt des chiffres (1, 2), et le tout exprimant un langage et un raisonnement. Sur le plan de la mathématique élémentaire, j’ai déjà répondu. Mais il y a lieu de voir la chose autrement car sur le plan de la métaphysique, on peut toujours discuter. Car si « 1 » représente l’unité conceptuelle, on peut dire « l’unité + l’unité » = « l’unité » ; on pourra dire alors que 1+1=1. Si « 1 » renvoie à l’unité concrète et individuelle, on attendra de savoir en quoi consiste cette unité concrète individuelle. Supposons que « 1 » soit « mouton », on dira « un mouton ». L’opération « 1 mouton + 1 mouton = 2 moutons » bien que correcte mathématiquement n’en demeure pas fausse pour autant sur le plan de la métaphysique car tel « mouton » ne doit pas être confondu avec tel autre « mouton », car ce sont des réalités concrètes et individuelles. Leur addition n’a pas de sens tout simplement. Et ce n’est pas parce qu’on ne les nomme pas ou qu’on ne leur attribue pas leur énonciation propre et individuelle qu’on a le droit de les additionner. Il suffit de les nommer ou de trouver leur attribution individuelle respective pour ne pas oser les additionner. En effet, c’est quoi le résultat lorsqu’on dit « le mouton de Monsieur untel » + « le mouton de Monsieur tel autre ». Cela ferait-il « 2 » ? « 2 » quoi ? Si on s’avisait de répondre « 2 » moutons, on traiterait d’autre chose et de façon absurde et non plus du « mouton de M. untel » et du « mouton de M. tel autre ».Quant à additionner deux réalités différentes par le genre et l’espèce…. !!
Finalement, prétendre que « 1+1=3 », comme l’a affirmé Magav, est une expression idiote ou une assertion qui relève d’une logique encore inconnue. Cela restera toujours vrai, quand bien même on évoquerait la théorie économique de l’« effet de synergie », qui enseigne que « la réunion de deux entreprises se traduira par des opportunités concurrentielles supplémentaires et une pression plus forte sur les fournisseurs. De plus, cela serait l’occasion de diminuer le poids des coûts fixes sur chaque bien produit, car, dit encore cette théorie, la valeur de l'union de deux entités est plus importante que la valeur de la somme des deux entités séparées; théorie fumeuse que les doctrinaires illustrent, étrangement, par « 1+1=3 ». Or, il tombe sous le sens que cet « effet de synergie » n'est pas systématique lors d'une fusion puisqu’il est de notoriété universelle que toute fusion n’implique pas automatiquement les effets positifs escomptés, d’autant plus que l’inverse peut toujours se produire et la somme de deux entreprises peut même s’avérer inférieure à chaque entité prise séparément. Et on veut parler de théorie économique avec un discours aussi charlatanesque ? Il faut donc affirmer que l'aléatoire et l'incertain ne peuvent pas faire l'objet de science!! Finalement, seul un idiot peut déclarer que 1+1=3 et accepter l'illogisme des économistes qui va avec. Il serait sans doute utile que Magav nous en instruise un peu plus.
Agon protogone.
MAF? -Oui, Maf! -PAF alors!
Il est déjà difficile à ceux qui se disent Français de souche de comprendre qu'on peut être Français et Juif en même temps. Pour les descendants des Gaulois, c'est impossible! Non seulement ils le pensent mais encore ils le disent et le font sentir!
A tel point que de grandes figures comme BHL (Bernard Henri Levy) sont obligées de crier au racisme anti-juif! Je l'ai quelquefois entendu dénoncer le racisme ambiant dont il serait une victime à cause de ses origines juives! Si ces Français sourcilleux l'attaquent parce que BHL fait la promotion de sa juiverie (ou autre appellation), il faut avouer que ces Français sont sans doute des jaloux car ils ne possèdent qu’une seule entité et s’arrogent le droit de la protéger : leur francité ou francitude (ou autre appellation). Cependant, la francité, comme l’enseigne l’histoire, est la fusion de pas mal d’influences et d’apports étrangers proches et lointains. Il y a incontestablement un apport juif millénaire, surtout que maints Français bien connus qui se targuent de leurs origines gauloises sont arrivés en France bien après les Juifs. Il est donc suspect que des Français soient si sourcilleux d’une francité si complexe.
En ce qui concerne les MAF, les adeptes du Mouvement des Africains-Français, le problème est tout autre. En effet, c'est déjà impossible de dire qui doit ou ne doit pas faire partie du MAF car "Africains-Français" désigne pas mal de gens, de races et bien d'autre chose encore.
Ensuite, est-ce que être "Africain-Français" signifie la même chose qu’être "Français-Africain"? Oui quant à l'esprit. Parce que dans l'un et l'autre cas, il y a revendication et précellence de quelque chose qui n'est pas le même. Et c'est ce qui cause problème puisqu'on refuse d'être Français ou Africain à cent pour cent du fait même qu'on veut faire valoir des considérations étrangères au fait d'être ceci ou cela.
Enfin, être Français est une affaire culturelle et non biologique. Il faut donc s'assimiler et jouer le jeu, à plein temps. A mon avis, ou bien on est "Africain" ou bien on est "Français" car nous sommes ici dans un domaine hautement politique qui ne peut souffrir de confusion idéologique.
C'est en Afrique, que tout doit se jouer quand à la lutte pour l'instauration d'un esprit et d'une culture résolument Africains (kmit).Au besoin par la force d'un coup d’État. Car il faut bien un point d'appui qui ne peut se trouver qu'en Afrique, et nulle part ailleurs. En Afrique nous sommes chez nous! Autrefois, on a chanté la "Négritude" sur les bords de la Seine. Et voyez le résultat! Ça doit changer et c'est sur les bords du Sine Saloun ou d'un autre Fleuve que doit germer et pousser le Kmitisme.
Il reste préférable de laisser tomber le "F" du MAF, si on ne veut pas rester les éternels PAF (Pauvres Africains de France)!
Faure ou la fin des Gnassinbgé au Togo!
Le Pouvoir peut à tout moment changer de mains au Togo. Faure décide de partir. Pourquoi pas, il n'y a que les sots qui ne changent pas et Faure, dit-on, n'est pas sot! Tant mieux.Mais si l'usurpateur qu'il est reste, c'est donc qu'il est un sot! Et on n'en veut pas.
Un coup d'Etat le chasse du Pouvoir. Peu importe que le coup soit "pacifique" ou sanglant. Par sadatisation par exemple! En tout cas, l'imagination en la matière demeure fertile. Après tout, ses frères ont imaginé l'empêcher d'atterrir. Au dire d'Ernest Gnassingbé lors du fameux procès du Kpatchagate.
Faure disparaît, empoisonné par une de ses nombreuses maîtresses rendue folle de jalousie. C'est possible dans le Togo avili par les Gnassingbé.
Faure est battu lors de l'élection présidentielle et décide sagement de céder le fauteuil! Ce sera un miracle sans doute. Sinon, un casus belli inespéré pour un coup d'Etat classique.
Mais je doute que le Peuple Togolais aura la patience d'attendre. Le Pays est gravement malade et il y a trop de sacrifiés qui gisent et meurent dans une misère abominable et indigne. Que seront les jeunes d'ici là? Des épaves.
Le Togo sera débarrassé à jamais des Gnassingbé au plus grand tard en 2015. Il n'y aura plus de Gnassingbé pour nous étouffer au propre comme au figuré. Faure est le dernier du clan dont il sera une honte de porter le nom au Togo.
Passation de pouvoirs à l'Elysée en mai 2012.Les conséquences au Togo.
Le 16 mai 2012, soit dix jours après les résultats du 2e tour comme le prévoit le Conseil constitutionnel français,il y aura passation de pouvoirs à l’Élysée. A moins que le battu accélère la passation et écourte le délai.Ce que souhaite François Hollande, paraît-il!
Ladite passation annoncera la perspective d'un changement pour les Français. Pour nous Togolais opprimés par cinquante années de dictature des Gnassingbé les béni-oui-oui de la France, qu'annonce la passation de pouvoir à l'Elysée? Certaines photos récentes montrent un Faure Gnassingbé bizarre, comme malade, chassieux, cholérique, hémorroïdaire à voir sa mine douloureuse, et que sais-je encore. Conséquences de la frousse que lui inspire la passation de pouvoirs en France? Peur de se voir remplacé par le Francophile et français Kofi Yamgnane. Pourtant il n'y a pas de quoi!
Rappelons-nous l'arrivée de François Mitterrand à l'Elysée en 198.Elle avait soulevé beaucoup d'espoirs mais les Togolais avaient vite compris que le changement ne se ferait pas. Notre galère a même empiré! Pourtant, il y avait un binational que Mitterrand avait dans son gouvernement et qu'il écoutait parfois: Kofi Yamgnane. Or l'influence de M. Yamgnane sur le devenir des Togolais reste des plus ambiguës puisqu'on l'accuse d'avoir été très timoré voire complice d'Eyadéma qui l'accueillait avec pompes à chacune de ses virées médiatiques au Togo. Est-ce pour cela que Mitterrand ne l'a pas sollicité pour chasser Eyadema du Pouvoir? On peut douter surtout que le même Mitterrand et les siens frayaient avec le tyran togolais.
Cependant, il est permis de croire que pour Mitterrand M. Yamgnane n'était pas à son goût un inconditionnel de la France bien comme il faut. Il valait mieux continuer avec le criminel de Pya, pour que les intérêts de la France au Togo et en Afrique soient de façon intangible assurés et sauvegardés.
Or à ce qu’il semble M. Yamgnane n'ait pas changé et qu'il inspire la même méfiance chez ses petits camarades socialistes Français. Rappelez-vous l'émoi qu'il a soulevé il n'y a pas si longtemps lorsqu'il a voulu, lors d'une conférence, aborder le sujet de la fin de la prédation financière de la France sur le CFA.
Pourtant, M. Yamgnane ne veut que la liberté et le développement du Togo avec la France et non pas contre la France ! Malheureusement, il n’a jamais compris que ce n'est pas du tout la politique de la France vis à vis des Pays africains dits francophones dont elle ne veut pas l'émancipation. Il vit dans un mental du favorisé des missionnaires Français qui sont pourtant différents des politiciens Français, même si tous sont d’accord sur la prééminence de la France.
Nous avons même un avant-goût de ce qui arrivera avec M.Yamgnane. Bien que conseiller aux Affaires africaines du candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle française, M. Yamgnane est doublé par d'autres émissaires quand il s'agit de missionner en Afrique.
L’état de pâleur cadavérique de Faure Gnassingbé n’a donc rien à voir avec la future passation de pouvoirs à l’Elysée ? Allez-y savoir !
C'est dire que s'il y a changement au Togo, ce sera par les seules forces des Togolais!! Dont le vaudou et le djakatoum bien sûr.
LES GNASSINGBE TELS LES GARDIENS DU TOMBEAU DU CHRIST PAYES PAR LES JUIFS
Mgr a dû entendre des choses vec les auditions de la CVJR! Et il n'est pas avare puisqu'il en dit un mot sur certaines choses qui nous intéressent. Par exemple sur l'assassin du 13 janvier 1963.Nous nous sommes escrimés ici sur ce Forum il y a quelque temps de cela.Ceux qui avaient soutenu mordicus que l'assassin était un français à peau très noire originaire d'u hameau situé là où vous savez, ont donc confirmation de leur conviction. Qu'importe! La vérité est ailleurs, je veux dire la raison de cette forfaiture indescriptible. Mais d'abord ce que le prélat dit exactement:
"En ce qui concerne la mort de Sylvanus Olympio, nous avons les noms de ceux qui ont fait partie du coup d’État. Quant à « la main » qui a tiré, tous les indices recueillis indiquent que c’est celle du président Éyadema." (Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mgr Barrigah : "Les victimes des exactions de 2005 au Togo n'ont pas confiance dans la justice".
(http//www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20120406153946/
On aurait aimé savoir si ce sont les comploteurs qui sont venus déposer devant la CVJR ou ce sont d'autres qui les ont désignés. En plus que faut-il entendre par "indices" .
Le mot "indice" est en usage dans plusieurs domaines, sans perdre pour autant son sens étymologique hérité du latin ( Du latin indicium dérivé d’index, indicis (« qui montre, qui indique »). Tout indique que l'assassin fut "le président Eyadema". La question: en quoi consistent ces indice qui indiquent l'assassin fut Eyadema? L'arme utilisé fait partie sans aucun doute de ces indice. Donc, c'est bien Eyadéma qui la tenait et c'est bien lui qui a tiré et assassiné. Je rappelle que la famille Olympio lui a pardonné. Le Peuple Togolais n'a pas pardonné. Certes les mordus d'Eyadema, parmi lesquels Faure et ses dévots, vous diront qu'on ne condamne pas un homme sur de simples indices! Un fusil qui assassine, un simple indice! Passons.
Cet éclaircissement -si vous m'accordez cette grâce!- sur les indices nous permet de nous approcher peut-être du mobile, de la raison de cet assassinat.
Supposons que parmi ceux qui ont déposé il y ait -ou il y a- les complices ou leurs descendants directs. Pourquoi ont-ils déposé? Pour se disculper certainement et rejeter l'entière responsabilité sur Eyadéma. Ce dernier a sans doute contrevenu à la consigne reçue de la hiérarchie militaire qui les avait envoyés dans l'unique but de capturer et ramener vivant le Président Olympio.Eyadéma était donc au service d'une autre cause qui voulait la liquidation physique du Président Olympio.
Rappelons que un mois avant son assassinat -soit exactement le 12 décembre 1962) le Président Olympio avait signé une Loi instituant la "Banque Centrale du Togo" et "le fran togolais" avec le retrait progressif du franc CFA.(Loi numéro 62-20 du 12/12/1962 portant création de la banque centrale du Togo et approuvant ses statuts).Si la Loi n'a pas été abrogée, elle est donc en vigueur et exécutable aussitôt que le vent est favorable...
Rappelons aussi qu'il devait prendre l'avion pour Paris le lendemain ou le surlendemain, à Paris où il devait finaliser la création du franc Togolais. Comment ne pas ranger ces faits troublants dans les "indices" de son assassinat?
Par conséquent, Eyadéma a été instrumentalisé par la puissance qui a empêché le franc Togolais de voir le jour. Et personne n'en n'a plus parlé. Pas même les Français si promptes à vociférer sur les autres pour les accuser de bafouer les Droits de l'Homme. C'est curieux non?
Et la peur que le projet de ce franc Togolais ne ressurgisse des cartons fait que la France a installé l'abominable régime des Gnassingbé.Et elle est prête à installé KY si jamais FH passait. Histoire de renouveler la garde!! Mais les nationalistes Nouveaux ne sont pas stupides à ce point de ne pas savoir lire entre les lignes!
Les Gnassingbé sont donc comme ces soldats féroces postés devant le Tombeau du Christ pour l'empêcher de ressusciter! Or Jésus ressuscita, dit la Tradition chrétienne, avec une telle puissance que les pauvres soldats détalèrent en abandonnant leurs armes!
Le Peuple Togolais va ressusciter dans un fracas retentissant, balayer et pulvériser le régime instauré au Togo par la France et dont les cruels gardiens sont les Gnassingbé !
La partition du Mali et ses répercussions.
Il est sans doute trop tôt pour parler de partition, mais non de sécession! Car la partition actuelle n'et que l'illustration d'une vieille sécession des cœurs. Vous avez entendus les Touaregs se plaindre d'avoir subi moult brimade du Pouvoir central malien incarné disent-ils par les Noirs. Il y a au départ un sentiment d'injustice. L'heure n'est pas celle de se demander si ce sentiment est fondé ou non, ou si ce n'est qu'un prétexte tout trouvé pour créer l'Azaouade dont ils rêvaient depuis très longtemps. Leur calvaire est-il comparable à celui des Sud-Soudanais qui ont fini par créer leur Etat en procédant à la partition du Soudan? Et ce sans l'aide de forces extérieures. En fait, faut-il parler de partition ou de création? Cela dépend si vous êtes Targui (pluriel Touareg) et pro, ou Malien.
Ce que je ne comprends pas, c'est la destruction des biens publics (hôpitaux, bureaux etc.) dans la partie où vivent les Touareg(s) alors qu'ils prétendent que l'Etat central ne s'occupe plus d'eux. Je ne comprends pas non plus cette fuite en masse des populations du sud malien vivant dans l'Azaouad, une fuite qui ressemble à une purification ethnique alors que les Touareg(s) vivant à Bamako ne sont pas inquiétés et ont l'occasion de s'exprimer en faveur de la partition à côté de Maliens hostiles à cette partition.
Je comprends encore moins la création de l'Azaouad et la volonté d'islamisation ou plutôt de shryatisation du Mali par des forces islamistes qui ont si bien infesté les Touareg que le cri d'indépendance de ces derniers est presque inaudible. Et de prétendre qu'ils vont éradiquer ces Islamistes qui les ont aidés à défaire l'Etat malien en tuant les soldats de la manière qu'on sait. Ils ont vendu leur âme et il est certain que l'Azaouad ne verra jamais le jour sauf à appeler par ce nom la zone que va s'octroyer les Alqaida et autre Aqmi qui n'en demandaient pas tant! Les Touaregs ont scié a branche sur laquelle ils se perchaient, les voilà dans la gibecière de Satan: les islamistes!
Ils sont donc pris au piège et bien pris entre deux feux. Situation invivable et intenable. Des massacres entre eux et leurs complices islamistes ne sont plus à craindre. L'envoi des soldats par la CEDEAO sera donc un salut purement vital pour eux car ils auront sauvé leur peau des serres islamistes, mais au prix de perdre leur rêve d'un Etat appelé Azaouad! Mais il ne serait pas étonnant que la CEDEAO, sur les conseils des puissances américaines et françaises, traîne les pieds. Juste assez pour que les deux camps (Touaregs vs Islamistes) se neutralisent bien comme ils faut afin que l'intervention de la CEDEAO soit une simple promenade de santé ou de mise en jambes!
L'Etat malien va donc renaître de ses cendres, avec une priorité absolue: intégrer désormais les Touareg dans la gestion de l'Etat malien. Si cela n'était pas le cas. Surtout que le Mali est un Etat musulman. Ce qui n’était pas le cas du Soudan dont les tenants du Pouvoir étaient fortement arabisé et islamisé.
A ceux qui sont tentés par l'expérience malienne, les tenants et les aboutissants seront les mêmes. Faites vos jeux!
Les Gnassingbé et le pardon des Olympio
Comparer deux réalités peut aider à saisir rapidement ce qu'on veut dire ou faire. C'est une ressource naturelle que nous exploitons sans nous poser des questions. C'est pratique, c'est tout.
Si nous comparons les deux familles célèbres du Togo - les Olympio et les Gnassingbé- on s'aperçoit tout de suite de ce que je veux dire! Elles sont si dissemblables! Pourtant, elles sont les deux faces de notre Tragédie Nationale cinquantenaire. D'un côté la famille de l'assassin, de l'autre celle de l'assassiné. Entre les deux, la vengeance ou le pardon. C'est le lot de notre vie humaine.
Le problème, c'est que le Togo ne récolte pas les fruits des efforts colossaux de dépassement de soi de la famille des Olympio! Ils ont pardonné aux Gnassingbé, et continuent d'appeler au pardon. Mais rien ne change du côté de la famille des Gnassingbé. Et le Pays s'enlise et s'enlise encore dans l'injustice, l'infamie, la forfaiture et la misère consécutivement au régime incarné par cette famille des Gnassingbé. Etonnant non?
En effet, je n'ai jamais entendu un seul Gnassingbé œuvrer publiquement pour un Togo débarrassé de leur violence, pour un Togo sans les Gnassingbé au Pouvoir! Aucun! Même lorsqu'ils se chamaillent entre eux, c'est toujours en vue de prendre le Pouvoir à un des leurs, ou pour des affaires bassement matérielles. Comment expliquer une telle attitude, un tel univers mental inhumain?
Il y a comme un consensus dans la famille des Gnassingbé: le sentiment profondément ancré en eux par leur géniteur que le Pouvoir au Togo leur appartient, et doit leur revenir. Pour cela ils sont préparés à tuer, tuer et tuer. Ce qu'ils ont prouvé en 2005 et ce qu'ils prouvent toujours.
Est-ce que le pardon des Olympio est fondé sur cette acceptation que le Pouvoir politique au Togo appartient définitivement aux Gnassingbé? Certainement pas! Ou cela découle-t-il d'une méconnaissance de la famille des Gnassingbé et donc d'un malentendu, lequel malentendu découlant lui-même d'un mauvais calcul comme le prouve l'absence totale d'influence concrète de G. Olympio sur la vie politique togolaise? En clair, G. Olympio s'est fourvoyé et lui qui croyait partager la gestion politique du Togo finit par n'être que le dindon de la farce. Qui pense ou parle aujourd'hui de son idée de "présidence tempérée"? Personne, pas même pas lui!
Cependant, il n'est pas avéré qu'un lien existe entre le pardon de G. Olympio et son ambition de co-gérer le Pouvoir politique au Togo.. Le pardon peut venir sincèrement du cœur, et le calcul, celui de profiter du pardon pour autres choses, de l'esprit. Tout est si subtile et si subtilisable dans la conscience humaine!
Les Olympio ont pardonné, cela n'a rien changé pour le Togo. Sans doute un pardon religieux...C'est donc un pardon privé. En tout cas, cela n'a rien de National. Le Peuple Togolais n'a pas pardonné et ne pardonnera jamais aux orgueilleux Gnassingbé tant qu'ils ne seront pas jugés pour leurs crimes nombreux et variés. JAMAIS!
S'il faut prendre les armes pour les juger et pardonner, on le fera!
Ma fierté Nationale n'est un genou qui se plie! Togo mon agonistique. Toujours!
Ce que la CVJR et Mgr Barrigah doivent au Peuple Togolais.
En tout cas, Mgr Barrigha et la CVJR ne peuvent absoudre aucun Togolais et délivrer le pardon à qui le demande comme ce lâche de Kpatcha Gnassingne qui a le toupet de parler de "père de la nation" pour désigner son géniteur qui l'a si mal élevé!
A moins de vouloir se moquer des Togolais,je ne vois pas comment il peut oser prétendre que son géniteur de père était le "père de la Nation"! Et puis,ce n'est pas le pardon qu'il faut qu'il demande! C'est la justice pour qu'il prouve devant toutes les parties prenantes des massacres qu'on lui reproche son innocence!Et qu'il accepte le verdict: blanchi ou coupable! Si l'honneur et la dignité sont des valeurs qu'il respecte et pratique.Ce dont je doute.
Un homme digne de ce nom demande à être jugé quand son honneur est mis en cause.Seuls les lâches demandent "pardon"!comme Kpatcha! Par ailleurs,Essozimna et tout le reste de la famille doit déposer devant la CVJR. Mgr Barrigah doit le faire comparaître.Ce sera un cas de casus belli si jamais Faure refusait! Il devra alors dissoudre la CVJR ou se soumettre. On voit tout le profit que Mgr Barrigha, avec un peu de courage, pourra faire gagner au Peuple Togolais si c'est bien ce Peuple qu'il entend servir Car le Peuple, c'est Dieu-même en existence!
Oui, la CVJR doit devenir une arme massive de destitution du régime. Je me demande si Mgr Barrigha n'y a pas pensé déjà. En tout cas, il n'est pas tard d'y penser.
Donc, Essozimna doit aller déposer. Qu'il refuse ou qu'il accepte, il est pris!Car il devra dissoudre la CVJR, voire empoisonner Mgr Barrigha pour que la CVJR se dissolve d'elle-même faute de continuateur.Avec les pratiques sataniques actuelles, cette voie est tout indiqué.C'est alors qu'il apparaîtra aux yeux du grand nombre le visage hideux de Faure Essozimna Kodzo Gnassingbé!
Supposons que Faure aille déposer. Evidemment,c'est pour aller mentir! On sait à peu près ce qu'il va dire. Il n'est pas loin de déposer à très forte charge contre....Kpatcha qui a reconnu avoir ordonner aux généraux de prêter allégeance à Faure. Si Kpatcha avait ce pouvoir de faire courber l'échine aux généraux cela revient à dire qu'il pouvait ordonner autant de massacres désirés, en prétextant qu'il s'agissait de troubles tribalistes mettant en danger le Togo. Déductions faites de sa déposition. Donc, il pouvait ordonner les assasinats de Bè sous prétexte de mater des soulèvements tribalistes!
Avec la CVJR, on peut renverser le régime foiré de Faure et mettre ces criminels en prison en attendant leur jugement. Encore faudra-t-il sauter sur l'occasion ainsi offerte. Il faut donc ruser et parvenir à retourner la situation en faveur d'une révolution! Deuxième scénario.
La CVJR boucle ses travaux. Se pose alors le problème du "pardon". Mgr Barrigha ni l'Eglise ne peut délivrer ce pardon,comme je l'ai dit.Le Peuple ne veut que la Justice.Comment faire. Référendum? Rejet massif certain et blocage assuré.Invention d'une sorte de "Constituante" pour faire défiler des orateurs et accoucher d'un texte de "pardon" collectif? Possible. Seulement, le régime sera sur les dents, et usera de menaces car l'occasion sera trop belle pour ne pas prononcer la destitution de Faure! Ce dernier ne va donc pas courir le risque d'une "Constituant". En effet, avec un peu de pression populaire on y parviendrait aisément.
Donc, il faut juger! Constitution d'un Tribunal spécial. Tout ceux qui ont demandé pardon durant leur déposition, et tous ceux qui ont été évoqués ou cités dans les dépositions comme auteurs de crimes et d'exactions devront passer devant ledit tribunal. Depuis 1958 jusqu'à 2005 inclus! Cela fait beaucoup! Le Tribunal spécial devra se pencher aussi sur les autres criminels qui seront dénoncés car le souvenir reviendra à beaucoup et les langues se délieront....Je vois mal un Faure Esozimna Kodzo Gnassingné accusé et reconnu avoir commandité des crimes rester à la place de Président,une place usurpée dans le sang!
En tout cas, la CVJR doit être une lourde meule au cou qui entraîne Faure et son régime dans les abîmes.
Quand Gerry Taama fait son N.E.T!
J’aime les textes bien charpentés et bien écrits. C’est la marque d’esprits puissants et équilibrés. Gerry TAAMA nous comble donc au-delà de nos attentes. Peut-être que son excellente formation à St-Cyr ou ailleurs le justifie. C’est une bonne chose qu’il soit revenu à la vie civile car un tel cerveau n’avait pas sa place dans l’Armée togolaise avilie comme on sait par la médiocrité.
Et pour revenir à son nouveau message (http://www.togocity.com/), je dois avouer que je suis agréablement surpris car il m’avait infligé un moral désastreux il y a de cela une demi douzaine d’articles lorsqu’il exsudait un pessimisme de vieillard désabusé sur le devenir immédiat du climat négatif qui étouffe note Pays. Il pensait alors que le changement ce fera au mieux dans quelques décades. Il a donc changé, il veut agir afin de hâter le changement. Il y a donc un virage important, conforme à son âge (37ans) à sa jeunesse dont il veut faire le tremplin de la lutte qu’il engage.
Cette jeunesse, il la veut communicative et c’est une idée excellente qu’il ait mis en tête de ses priorités la formation militaire des jeunes qui vont le suivre. En effet, sa vision des choses est bonne au sujet de cette jeunesse togolaise qui semble manquer de force et de détermination. A défaut d’un service militaire obligatoire dans notre pays cette idée est donc la bienvenue. Souhaitons qu’elle débouche rapidement sur la phase pratique, si quelque obscure autoritarisme politicien ne venait la contrarier.
On peut continuer à égrener les belles idées de Gerry Taama si le souvenir de Boileau ne nous venait pas à l’esprit. Il fallait éviter de crier si fort son engagement en politique de peur que la montagne n’accouche que d’une petite souri! Dans son Art poétique en effet, le grand théoricien de l’esthétique classique français recommanderait exactement à Gerry TAAMA de ne pas monter sur ses grands chevaux pour crier son ambition de vouloir renverser le système politique pourri du Togo. La jeunesse certainement !
(Nicolas Boileau,L’Ar poétique,Chant III, vv 270-75)
QUAND M. KPELLY CONFOND LANGUE ET LANGAGE !
**********************
M.Kpelly nous a accoutumés à des chroniques de très bonne facture. Style et sujet compris. Celle-ci[1] déçoit, la langue en est la cause. Cependant, il y a lieu de s’y attarder car il y propose trois cas de méditation :
[1]Yao Mawuenya David Kpelly, Les petits-fils nègres de Molière. A Emmanuel Dongala, pour ton Jazz et vin de palme. (http://www.togocity.com/spip.php?article7169)
Dans le premier cas, il exprime des regrets sur un fond de nostalgie. Le regret de ne plus lire des romans en langue ewe, sa langue native. Comme cette chance qu’il a eue, adolescent, d’avoir lu quelques romans dans sa langue maternelle l’ewe et de s’être émerveillé. La production ayant cessé faute de romanciers en langue ewe. Pourtant, il y a des romanciers Ewes écrivant en langue française, anglaise par exemple. Certes, la langue ewe n’est parlée que dans le sud du Togo, dans une partie du Bénin et du Ghana comme l’indique M. Kpelly. Cet espace limité impliquant un marché réduit aurait-il poussé les romanciers Ewes à cesser de produire en ewe ? Probable. Toutefois, une tradition a été perdue et plus qu’une tradition une conscience est morte! A qui la faute? Habituellement, l’émerveillement est source de stimulation et de destin. Ce n’est pas son cas. Ceci explique donc cela!
-Dans le deuxième cas, il nous enseigne une technique que Kotia Barna le Socrate sénégalais applaudirait sûrement. Sans parler de Diogène, qui se leva et marcha devant ceux qui niaient le mouvement ! M.Kpelly nous apprend qu’il a répondu en ewe à une élève indignée de l’entendre faire l’éloge de la langue française. Il dit que l’élève, qui ne parlait pas ewe, a fini par comprendre le pourquoi de son éloge du français. Faut-il supposer que l’élève a admis, à la suite de cette démonstration, que le français est une langue universelle de communication et que l’ewe ne l’était pas ? Donc, M.Kpelly et son élève sont tombés d’accord pour admettre qu’ils devaient user d’une langue française dont ils devraient respecter les normes.
-Dans le troisième cas,M. Kpelly soutient que le fait de ne pas être en mesure d’écrire dans sa langue maternelle pour un romancier Noir francophone n’est pas un drame ni une tare. Car il prétend paradoxalement, qu’il est possible de « parler les langues africaines en français » comme l’ont fait ou le font bon nombre d’auteurs Noirs francophones. M. Kpelly semble confondre langue et langage.
Toute langue –chacune de nos propres langues africaines ou le français- a ses normes c’est-à-dire ses règles. Lorsque ces règles ne sont pas respectées, on ne comprend plus ce que vous dites. Cela peut être fait à dessin : nous avons alors affaire à un langage propre à un groupe qui manipule la langue dans des normes étrangères à la langue source. Exemple, les petits messages que la résistance française envoyait depuis Londres aux résistants en France. Il faut donc décoder le langage, si on a le code, avant de comprendre le message. Il en va de même des auteurs francophones qui utilisent la langue française dans une syntaxe nègre qui n’est plus la syntaxe française. Ils proposent un message codé, un langage. Un puriste intransigeant dira que c’est du solécisme, du barbarisme. Le titre de la chronique de M.Kpelly –titre emprunté à Alain Mabanckou – l’illustre parfaitement. Un assemblage de mots français qu’il faut décoder, donc un langage dont il faut avoir les clés. Puisque Molière ne s’est jamais accouplé avec une « négresse » ; une union qui aurait laissé une descendance dont les Alain Mabanckou, Emmanuel Dongala, Henri Lopesa, David Kpelly et les autres se réclameraient aujourd’hui !!
Par contre, dire que les romanciers Noirs francophones parlent leurs langues en français peut vouloir dire gauchement que ces auteurs enrichissent le français en utilisant des mots absents de la langue française – avec traduction comme dans les contes d’Amadou Koumba de Birago Diop que M. Kpelly cite à tort. Ces auteurs respectent la syntaxe et les normes de la langue française bien qu’ils expriment une sensibilité différente. En aucun cas ces auteurs ne parlent leurs langues en français.
Senghor a égaré pas mal d’Africains avec sa théorie sophiste d’une langue française qui deviendrait une langue nègre par le simple fait d’en bousculer la syntaxe. M. Kplly et ceux qu’il a encensés dans sa chronique ont repris le même sophisme ! Et rien de plus. Ils créent des langages nouveaux et différents à chaque fois bien qu’ils exploitent le même matériau de base : le français dont chacun saborde les normes à sa guise pour mieux exprimer sa langue maternelle d’origine. Des histoires nègres qu’il faudra retraduire en « bon français ». Chassez le naturel, il revient au galop !
Ecrire dans notre langue maternelle africaine ou écrire en français, il faut donc choisir ! /.
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<!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]-->Yao Mawuenya David Kpelly, Les petits-fils nègres de Molière. A Emmanuel Dongala, pour ton Jazz et vin de palme. (http://www.togocity.com/spip.php?article7169)
Les Tarés!
J'avance tranquillement vers les cinémas de la ville. Les enfants et leur mère ont préféré se reposer, fatigués par la balade à travers champs cet après-midi… Les amis n'ont pas voulu sortir car le film leur faisait penser à du déjà vu : genre "Les lobotos de la Forêt", vu il y a deux semaines ! Pourtant le résumé dit bien qu’il s’agit d’autre chose… |
*
Me voilà de retour, après deux merveilleuses heures passées dans une salle de cinéma où j'ai joui du privilège d'être seul! Ce n'est pas une ironie, croyez-moi, car avec tout ce qui se passe durant la projection d'un film c'était vraiment un privilège d'avoir eu toute l'immense salle pour moi seul.
Après les dernières ablutions, j'ouvris très doucement la chambre et pensais me glisser très discrètement dans les draps près de madame quand je fus cueilli pas un clac qui éclaira la chambre!
-"Tu ne dors donc pas!", dis-je vraiment surpris.
-"Tu le sais bien que je ne peux pas quand tu es à l'extérieur!", dit-elle.
-"Allons, le cinéma ce n'est pas le bout du monde, surtout que c'est dans un quartier disons normal!", rétorquai-je.
-"C'était intéressant? Raconte!", reprit-elle.
-"Ah!, je vois! Tu voulais un compte rendu, voilà pourquoi tu n'as pas dormi! Bon, je vais le faire mais si tu ne m'entends plus ne me réveille pas!"
*
Après avoir planté le décor et résumer l'histoire, je m'attardai sur ce qui me sembla être le centre d'intérêt de ce film qui proposait une jouxte oratoire chez un richissime roi qui aimait les Lettres. Un polémarque se promit de traiter d'un sujet de haut vol dans lequel il voulait démontrer que ses contemporains étaient pour l'énorme majorité des pseudo intellos qui freinaient considérablement l'évolution du Pays -ou du royaume si vous préférez- par leurs discours d'un apport culturel nul. L'étonnant, c'est que le roi cessa de se goinfrer et resta suspendu aux lèvres du beau parleur qui redoubla d'éloquence à la vue du fait que le roi prêtait une très grande attention à ses dires. Cependant, sans doute qu'il espérait en avoir plus que les autres car les largesses du roi étaient devenues légendaires!
Enhardi, le maître de rhétorique - je n'ai pas d'autre appellation à lui coller - dévoila sa pensée et après une courbette magistrale au roi se rassit et promit de démembrer ceux qu'il finit par désigner sous le vocable peu flatteur de "Tarés", tout en s'excusant devant le roi d'user d'un tel vocable devant sa majesté. Le roi éclata d'un rire royal et l'invita à continuer sans façon car cette soirée était celle de sa vraie famille : celles des gens d'esprit.
J'allais me lancer dans la relation de cette séance quand je m'aperçus que madame dormait profondément déjà. Elle m'avait donc précédé chez Morphée sans rien dire! Décidément, elle m'étonnera toujours! Un p'tit clac et la lumière s'éteignit non pas sans lui avoir déposé auparavant un très léger baiser sur la tête. Histoire de ne pas la réveiller !!!
*
Le maître de rhétorique que j'appellerai « A » n'avait pas la tâche facile car autour de la table se trouvaient une brochette d'intellectuels qui n'entendaient pas se laisser conter. Il y avait surtout celui que tout le monde aimait appeler "double gueule perdue" tant il bavardait beaucoup pour ne rien dire et se perdait dans ses vociférations contre tout le monde. Or le maître de parole ne se démontait jamais, ce qui plaisait beaucoup au roi. Il arrivait même que ledit roi imitait l'éloquence et l'apparat argumentaire du maître quand celui-ci n'était pas présent...
-A: Il est normal avant que d'entrer dans le fond des choses que je prenne la peine de définir ce qu'il y a lieu d'entendre par ce mot très simple de "taré(e)" qui n'en cache pas moins un grand mystère lié à la vie elle-même dans cet univers spirito-matériel dans lequel nous évoluons de la naissance jusqu'à la mort.
-R:"Voulez-vous dire que tout le monde est affecté d'une tare?", intervint Melle de R., jeune femme célibataire de trente cinq ans qui avait à son actif la publication de cinq ouvrages que le roi avait lus et appréciait beaucoup.
-A: Pas dans le sens où vous voulez l'entendre car si nous ne souffrons pas tous d'une tare, il est clair que la tare est une réalité qu'on retrouve dans tout les règnes: minéral, végétal, animal et humain! J'ose croire que même parmi les anges il y a des anges portant une tare! N’y a-t-il pas de légendes sur les anges déchus ?
-R:"N'exagérons pas cher maître!", intervint la belle dame célibataire aux cinq ouvrages que le roi appréciait beaucoup! Dans un rire presque général. Le roi paraissait plutôt méditatif, médusé par ce qu'il venait d'entendre. "Et puis", continua-t-elle, "je ne vois pas comment on puisse parler de tare au niveau du règne minéral sans verser dans une sorte d'exagération qui nous ferait croire que le minéral aurait une conscience!"
-A: Pourquoi pas? Vous savez bien que le Baroque est un mouvement artistique et culturel qui doit son appellation a l'emprunt qu'il a fait à la joaillerie qui usait du terme baroque (barroco en portugais) pour désigner toute perle irrégulière, donc une perle précieuse comportant quelque imperfection, une tare. Et nous voilà rendus à la bonne définition du mot. La tare est une sorte d'imperfection que l'on retrouve donc dans tous les règnes. Il y a donc une norme et ce qui ne répond pas à cette norme est qualifié de taré c'est-à-dire que la chose comporte une tare. Cela se complique au niveau humain puisqu'il y a des tares de tous ordres, celles décelables cliniquement comme celle qu'on ne peut percevoir que par un moyen qui ne tient plus de la clinique. Il est des tares qu'on ne perçoit que lorsque l'individu s'exprime en parlant ou en écrivant. C'est le cas des intellectuels dont le cas nous intéresse plus particulièrement.
-R: Comment peut-on raisonnablement dire d'un intellectuel qu'il est taré puisque c'est un être qui par nature pense?
-A: Il y a penser et penser. Je veux dire que penser est une science sinon un art et que cela s'apprend. Que d'intellectuels ont d'immenses connaissances mais sont dépourvus de logique! Qui affirment d'une chose à la première page pour se contredire lamentablement quelques pages plus loin! Qui jugent que l'esclavage ne fut pas un génocide pour décrire plus loin les actes génocidaires des esclavagistes dans toute leur horreur!
Le pire revient sans doute à ces prétendus intellectuels qui vous déversent des émotions qu'ils prennent pour de l'intellectualité. Et ce sont ces personnes qui ne savent pas ou ne peuvent pas penser que le public aime car le public ne demande pas à réfléchir mais à s'émouvoir. Le problème, c'est quand les soi-disant intellectuels ignorent cette différence et se plaisent à traiter les sujets émotionnellement. Ce sont des tarés car il leur manque la science ou l'art qui leur évite ce piège. Où est la tare me direz-vous. Elle est ici sous la forme d'un manque, d'une carence que nous pouvons appeler "ignorance". Il n'y a pas tare plus subtile et donc plus grave que l'ignorance d'une personne qui passe pour éducateur d'autres personnes!!
Un éclat de rire et des applaudissements se firent entendre qui témoignaient d'un accord général avec tout ce qui venait d'être dit par le maître de rhétorique. Celui-ci se leva, fit une courbette au roi qui venait d'applaudir aussi et se rassit. Un échanson lui versa du vin dont il but une petite gorgée. Puis reprit, de plus bel....
Le maître de rhétorique s’était à peine lancé qu’il se tut aussitôt à la vue d’un fonctionnaire du Palais qui se présenta et tendit un beau petit plateau doré au roi. Sur le plateau un message écrit que le roi lu, se leva, s’excusa et partit. Tout en encourageant l’assistance de continuer sans lui. Tout le monde reprit place et le maître de rhétorique se remit alors à parler.
-A: Si je vous demandais de me préciser la quiddité de l’auteur de la citation suivante : « L’émotion est nègre, la raison hellène», vous citerez sans hésitation Léopold Sédar Senghor. Pourtant, ce n’est pas la réponse à la question posée. Je demande la quiddité c’est-à-dire la nature de l’auteur…ou si vous préférez le règne auquel il appartient.
Un petit silence se fit, personne ne voulant répondre. Le maître de rhétorique reprit.
-A: Votre silence est une très belle réponse car il est étonnant qu’un être humain ait pu dire cela! Un ange peut être, puisque vous savez que les anges ne font pas partie de notre nature ou quiddité humaine. La citation ressemble fort à ce que dirait un ange au retour d’une mission sur Terre où il aurait pu observer et conclure ces fadaises d’une partie de l’humanité qui userait de l’émotion pour gérer ses affaires et une autre partie de la raison.
-R: Voulez-vous dire que Senghor fut un...
-A: Adsolument!, trancha le maître. Oui, Senghor fut un intellectuel taré tout grand poète qu’il fût puisqu’il a osé déclarer une énormité alors qu’il n’était pas un ange qui échappait aux lois de notre condition humaine. C’est justement le cœur du problème de nos intellectuels qui pensent que tous les hommes ne sont pas soumis aux mêmes lois de l’esprit. Et de débiter des théories qui tiennent davantage à leur état émotionnel qu’à la raison. Car la raison est partout identique, qu’il ne faut pas confondre avec le rationalisme qui est un développement souvent monstrueux de la raison, un usage excessivement dévoyé qui pousse l’homme à commettre des aberrations aussi déplorables que celles des sujets qui se fient sans retenue à leur émotion.
Les exemples ne manquent pas, on en ramasse à la pelle chez les prétendus défenseurs de la cause Noire qui cultive l’émotion mortifère dans l’esprit des Africains au lieu de leur enseigner les outils de lutte et de libération. Ils maintiennent par leur ignorance criminelle les masses dans une gangue absolument mortelle car l’émotion n’a jamais libéré personne! Et je ne parle même pas de ceux qui ne savent pas écrire, dont la langue – s’il faut appeler ça langue- est si fautive qu’on se demande si le respect des autres ne leur commande pas de ne rien écrire. Je traite plutôt de ceux là qui pensent qu’avec de belles phrases ils véhiculent automatiquement une pensée ! Or à regarder leurs écrits de près on s’aperçoit que c’est juste un alignement de mots qui ne veut rien dire ! Un alignement qui sonne peut-être bien à l’oreille mais qui étale au grand jour la tare majestueuse : leur ignorance suprême de ce dont ils ont la prétention d’entretenir les autres. Jugez-en par vous-mêmes dans l’exemple que voici :
« Dans les Nations paisibles et dignes de ce nom, la langue Nationale est issue du peuple qui la constitue.»
La phrase présente un intérêt certain. Elle captive non par ce qu’elle dit mais par sa structure rythmique qui, elle, est binaire. En fait, elle ne dit absolument rien du tout. L’auteur ignore gravement qu’il n’existe pas de Nations n’ayant qu’une seul langue sur son sol. C’est donc un ignorant, dont la tare consiste à ne pas savoir que même dans les Nations qu’il prend en modèle on parle plusieurs langues! C’est le cas des Nations française, allemande, suisse et belge, par exemple! Le problème, c’est que notre ignare tire des conclusions fracassantes à partir de cette tare pour affirmer dans un charabia impossible que, je cite textuellement :
« Le Togo est un pays artificielle tout comme ce qui est appelé Togolais , voilà pourquoi ils ne font rien de bon pour personne et ca a commencer par eux même puisqu ils sont insignifiants.»
Vous y comprenez quelque chose vous ? Et il se permet de mépriser tout un Peuple! En outre, on ne dirait pas que c’est le même individu de la première phrase à la belle rythmique. Cela sent le plagiat! Mais quelle aberration de prétendre que le Togo et les Togolais sont «artificiels»! Pourtant, ce sont des réalités vivantes. On est en face d’un délire qui se traduit par un discours décousu et vide. Que dire de plus sinon que nous sommes devant un individu totalement dominé par une émotion déroutante qui fausse tout jugement dans son esprit. A cet égard, la syntaxe ne trompe par car la deuxième citation est faite de morceaux difficilement identifiables à des phrases, des phrases qui ne veulent rien dire ou plus exactement un alignement de mots sans aucun attrait même sonore. On dirait que l’individu crie sa colère ! Nous avons affaire à un être d’émotion colérique donc ! »
Le maître de rhétorique se tut un court instant puis reprit.
-A:D’une façon générale, ces intellectuels d’émotion proposent invariablement un assemblage de mots ou phrases qui révèlent des êtres définitivement acquis au plaisir de la belle rythmique et de la sonorité musicale de ces mots ou «phrases ». Des sensuels et rien de plus! Attardons-nous sur le cas d’un de ces intellectuels qui croient avoir écrit quelque chose d’extraordinaire en débitant les sornettes suivantes :
"Il n’existe dans ce monde aucun peuple qui honore ses ancêtres fondateurs et qui soit dans la situation misérable commune du peuple noir dans sa diversité.La langue étant la boîte Noire à travers laquelle j honore mes ancêtres je me demande une chose. La nation Togolaise a quoi comme Langue Nation ale?"
-A:A ma connaissance, les Noirs qui honorent leurs ancêtres le font dans leurs langues ancestrales! C’est une plaisanterie de vouloir faire croire le contraire. Aucun prêtre du Voudoun n’a jamais honoré ses dieux en français ou dans une autre langue étrangère! Mensonge sur toute la ligne donc. Surtout que le Togo n’a pas une religion d’Etat! De plus le Togo n’a pas seulement une langue mais plusieurs! Nous sommes en présence d’un gros taré complètement en délire, un taré qui dit des choses qui n’ont aucun sens. Si les Noirs subissent une «situation misérable» ce n’est pas parce qu’ils honorent leurs ancêtres dans des langues étrangères, ce qu’ils ne font jamais, mais bien pour une autre raison que le pauvre taré n’a pas trouvée faute de volonté ou de capacité de dépasser l’état émotionnel qui l’inonde. Au lieu d’user de la raison pour chercher, il préfère crier, pleurer, et mentir aux autres! Finalement, il a quoi comme formation intellectuelle? »
La question fut accueillie par un éclat de rires général? On se tordait dans tous les sens, de rire bien entendu. Le maître a ri aussi, et après que le calme est revenu il continua en ces termes.
-A: Emprunter les voies de l’émotion, c’est condamner le monde Noir à régresser dangereusement si l’on perdait son temps à écouter les intellectuels tarés qui en usent pour séduire les foules. S’ensuivra le délitement de la conscience nationale avec pour conséquence paradoxale le renforcement des dictatures. La jeunesse se dit à quoi bon étudier puisque c’est en langues étrangères! L’avenir du monde noir se trouve dès lors compromis !
Au niveau de l’Etat, le désordre s’installe du fait que ces tarés encouragent le tribalisme en niant l’existence de la Nation au profit de l’ethnie ou de la tribu. Et ces intellectuels accuseront de tribalisme ceux qui ne sont pas de leur ethnie ou tribu mais qui suivent à la lettre leur idéologie minable de la non-existence de la Nation!
En vérité, nier l’existence et l’utilité de la Nation revient à nier sa propre existence politique car l’éloge de l’ethnie ou la tribu est fondée sur une gravissime erreur mentale. En effet, l’ethnie ou la tribu, c’est quoi comme réalité politique dans ce monde qui exige un engagement de l’individu pour son propre épanouissement et celui de la Nation qui lui assure une identité grâce à laquelle il peut aller à la conquête de ses rêves nationaux et mondiaux? Une ethnie ou une tribu à elle toute seule peut-elle offrir une telle opportunité? J’en doute fort car une tribu ou une ethnie n’est pas un peuple politique mais un peuple linguistique évoluant sur une zone géographique imprécise, n’ayant ni passeport ni toute les commodités qu’offre une Nation. Et si jamais l'ethnie devenait un Etat, il deviendrait une Nation avec les mêmes difficultés que ses fondateurs idiots ont voulu fuir car l’idée d’une ethnie pure est une fumisterie!
Pour refermer cette succincte méthode diaporématique, disons qu’être fier de sa tribu ou de son ethnie au point de détester la Nation démontre à quel point on fonctionne mentalement sur des données purement émotionnelles. Comme l’auteur des propos suivants :
« A mon sens, il n y a pas un peuple togolais, mais DES peuples togolais. Et ce n est pas si criminel que ça de dire que je me sens résolument plus Ewé que togolais.»
Pure émotion d'un lâche et aigri qui détale devant les problèmes, et surtout qui ne sait plus ce qu’il dit !! Il s’enferme dans des apories invraisemblables! Si le Togo ne donne pas lieu à un « Peuple » cela revient à dire que c’est un territoire sans populations. Cependant, si ce territoire a des populations qui vivent sur son sol et forment une entité politique, on appelle cette entité « Peuple togolais ». Pour faire court, disons que son esprit ou entendement ne saisit pas que le « Peuple togolais » est un concept politique de première importance puisque sustenté par de la réalité : les populations qui le fondent. Cela n’a donc pas de sens de dire qu’il n’y a pas « un peuple togolais» ! Une telle assertion démontre l’ignorance et l’incapacité à concevoir de son auteur, tout simplement. C’est un incapable pris dans une confusion terrible du fait de ces tares. Le pire, c’est qu’il n’y a jamais chez les personnes de cette veine intellectuelle quelque volonté de rechercher des solutions rationnelles ni la simple honnêteté de se prendre en main ! Ecoutez donc :
«Les peuples corsetés dans le Togo actuel devront avoir, inéluctablement, les clés de leur destin de main. Par exemple via un modèle fédéraliste.. J en ai marre de lire que sur 100 victimes du régime plus de 85 sont Ewés.. »
Ce qui impressionne ici, c’est la paresse de l’auteur de ces propos et l’élan émotionnel qui le taraude! Il prétend qu’il sait lire...des choses qui renforcent son émotion. Et ceux qui lui fournissent ces données macabres, comment les ont-ils obtenues s’ils n’ont pas participé de mille marnière aux massacres? Notre émotif ne se pose pas la question! Et des questions il y en a sur ces données et leurs auteurs.
Finalement, notre émotif fait feu de tout bois et peu lui importe la fiabilité des sources ! Il veut sa dose d’émotion, il l’a et cela lui suffit ! Que lui importe les 15‰ des suppliciés, ils ne sont pas Ewes ! Pourtant, il parle de « fédéralisme ». Avec qui ? Pas avec les « peuples » dont sont issus les 15°/° puisqu’ils sont issus de « peuples togolais » -selon sa terminologie- dont il « en a marre » ! Nous nageons dans la pure déraison !
Nul doute que c’est à la suite des propos d’une carence intellectuelle aussi criarde que des énergumènes se plaisent à jargonner émotionnellement à leur tour sur l’existence d’un « peuple yoruba » du Togo ! Alors qu’historiquement une telle élucubration pendable n’est pas prouvée. Qu’un laxisme criminel de l’Etat ait permis l’immigration massive d’étrangers, cela appelle toujours des correctifs violents : rejet de ces étrangers.
Qu’on arrache à ces individus qui prône un « Ewe Du » ou autre appellation et à leurs semblables tout document administratif national, qu’on leur ferme tous les services nationaux, qu’on leur interdise d’emprunter les routes, l’aéroport, le port, la gare etc., etc., que leur restera-t-il ? Le suicide! Au propre et au figuré.
Voilà , excellent public ce que j’avais à dire sur les Tarés, ces intellectuels nègres qui fonctionnent à coup d’émotion et poussent les Noirs dans une impasse terrible. Le monde Noir a pris un retard considérable à cause d’eux et il est grand temps de les rejeter eux et leurs enseignements sans valeur qui nous détruisent. Le débat est ouvert.
Une salve d’applaudissements ponctua cette fin de conférence. Arrive alors une très jeune dame. De la part du roi…/.
NB.L’essentiel du film a été donné, le reste consista en des mondanités dont la relation n’intéresserait personne.
Agôn PICDAGOU